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Journée d'information et de sensibilisation à la surdité à Epinay-sous-Sénart (91)

organisée le 10 mai 2017 par

le CRIC (Centre de Réglage des Implants Cochléaires)

et l’AIFIC (Association d’Ile de France des Implantés Cochléaires )

 

            Mercredi matin 10 mai 2017, animation inhabituelle dans l’allée toute fleurie qui mène de la mairie d’Epinay-sous-Sénart à la salle François Roy. Plusieurs implantés cochléaires s’activaient pour accueillir leurs premiers auditeurs venus pour la journée de l’audition.

Monsieur Lorée, Président de l’AIFIC (association d’Île de France des implantés cochléaires) a introduit la journée et présenté l’historique, les objectifs, les activités de cette association fondée,  il y a maintenant 22 ans. Il a ensuite projeté un petit diaporama sur l’implant cochléaire.        

 
    
 Mesdames Vormès et Lavrut, orthophonistes spécialisées du service d’implantation cochléaire de l’hôpital Rothschild, nous ont rejoints à 11 h pour une conférence très appréciée sur l’audition, son fonctionnement, ses pathologies, les différentes techniques chirurgicales réparatrices, dont, en particulier, l’implantation cochléaire et la rééducation auditive qui l’accompagne. Exposé clair, précis, accessible à tous dans un domaine pourtant ardu. Un temps de questions/réponses succéda à cette intervention.   
 
Pendant le temps du repas, un quizz sur la surdité, à partir de panneaux exposés, permettait à certains de se documenter sur ce handicap encore méconnu et de poser des questions. Il y avait aussi la possibilité de passer un test ludique individuel pour évaluer son audition, avec, si besoin était, le conseil de passer un audiogramme chez un ORL. Il est intéressant de noter qu’au cours de cette journée, 2 cas de surdité ont été détectés parmi les personnes qui ont passé le test.              

                 

A 14 h, les petits élus du Conseil municipal enfants sont arrivés pour un temps de sensibilisation à la surdité.

Les adultes étaient alors censés participer à des stands divers (boucle magnétique, Langue des Signes, Langue parlée complétée, matériel spécifique pour sourds et malentendants.) Mais la tentation était trop forte d’écouter de nouveau Mesdames Vormès et Lavrut qui ont enthousiasmé enfants et adultes par une présentation  simple et adaptée aux enfants, de la problématique de la surdité !

Pour nos petits élus, dont notre commune peut être fière, l’heure du départ avait sonné, les parents les attendaient. A notre grande déception, ils ont dû partir sans même profiter du goûter que nous leur avions préparé.  Mais nous nous rattraperons…Il y aura une suite !

Pour les adultes, ce fut le moment d’écouter 6 témoignages d’implantés cochléaires qui leur ont fait part de leur 'parcours du combattant'. Si chacun a vécu une histoire différente de par l’âge d’apparition de la surdité, la profondeur de celle-ci, sa soudaineté parfois, des constantes sont revenues dans chaque témoignage :   

  • La souffrance morale due à la méconnaissance du handicap qu’il fallait cacher, celle d’être taxés d’étourdis, d’entêtés… voire plus, d’où un certain rejet, aussi bien de la part de la fratrie que des camarades de classe, et même des enseignants. Puis, arrivés en fin d’adolescence,où il fallait affronter le monde du travail, la recherche traumatisante d’un emploi avec ce dilemme : 'Dois-je ou non dire que je suis sourd(e) ?'
  • L’angoisse face à l’évolution de la surdité, le constat que les prothèses auditives n’étaient plus assez puissantes.
  • La décision d’une implantation cochléaire qui ne se prend pas à la légère.
  • Mais aussi, dans le sens inverse, cette joie indicible de réentendre des sons dont on avait oublié l’existence, de pouvoir communiquer avec ses proches sans contrainte ; pour certains, même, de retéléphoner.
  • Le désir de ne pas garder pour soi cette joie mais de permettre à d’autres de sortir de l’enfer de la surdité.
  • La décision d’œuvrer au sein d’une équipe qui a les mêmes objectifs, chacun selon sa personnalité, ses dons.

Nous aurions souhaité être plus nombreux : 39 adultes sont venus, parfois juste de passage, faute de temps et 21 enfants du Conseil Municipal. Mais les retours positifs reçus nous encouragent à poursuivre nos efforts.

                                                                                                 

                     Dominique MIRAILH, déléguée de l’AIFIC (domirailh@gmail.com)